Grégoire Goël

1978, Grégoire Goël pose son premier regard sur Lausanne. Une scolarité moyenne, un peu de sport, des amis punks, déjà un intérêt pour les expériences de la cuisine. Apprentissage de boulanger-pâtissier, des kilomètres de flutes torsadées, des heures à transformer les couleurs du laboratoire de pâtisserie.

 

Puis il y eu cette année-là, l’uniforme ne lui allait pas… Alors, il part pour un long voyage en Asie et sur le continent africain, le Maroc et ses senteurs, l’Afrique noire et ses milles couleurs. 

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Quelques années à diriger la boulangerie d’une grande surface le laisse de glace. Il trouve par la suite un autre chemin avec le pain au levain. Il rallume le four à bois de la commune de Ferlens et procure des émotions intenses aux habitants du lieu qui s’arrachent sa production. Premiers pas d’indépendance. 

 

Pourtant, une image l’avait fasciné dans un livre de la bibliothèque de l’école professionnelle : un cygne en sucre artistique. Un premier cristal dans son esprit, un signe ! Bien plus tard, en autodidacte, il fait des essais dans sa cuisine.Instantanément, il fait les yeux doux au sucre, le voilà ensorcelé par cette matière. Il décide d’en faire son métier.

 

Alors il remet son chapeau, il hume l’air autour de lui et il se met à créer. Seul. Sous ses doigts habiles naissent des dragons et des geckos, mais aussi des toucans, pirates, licornes et lions. Ses yeux et mains révèlent des couleurs nuancées, une palette subtile de tons presque inconnus. Ses mains modèlent des formes étranges, des entrelacs délicats ; prennent naissance des arbres, de l’eau, du feu ainsi que la terre et toutes les choses qui s'y trouvent : arbres et oiseaux, pierres précieuses et robots humanoïdes. 

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Il présente ses œuvres dans des concours internationaux prestigieux. En 2017 son travail est reconnu au Swiss Cake Festival de Zürich, il remporte le prix du public du Show Cake de Lyon et termine sa tournée européenne par une ovation au Cake International Birmingham où le jury lui attribue le prix du « Best in Show ».

En 2018 il se voir décerner deux médailles d’or à Sugar Paris dans les catégories professionnelles « fleurs » et « pièces décoratives », il remporte un Award à Birmingham dans un travail de collectif sur le thème « stem-punk ».

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C’est aussi en 2018, qu’il établit son antre d’alchimiste, à Perroy sur la Côte du lac de Genève. Discret, secret et introverti lorsqu’il travaille à ses œuvres personnelles, son regard s’ouvre aux autres lorsqu’il devient formateur. A ses côtés, l’enfant comme le professionnel confirmé trouve la bienveillance, les conseils mais aussi l’exigence nécessaire au développement du savoir-faire.​

 

Il a dit : « Le travail du sucre me fascine, la seule limite est mon imagination ».

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